3975 : 30% de grévistes le 2 juin...et encore en grève le 3
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Les agent.es du 3975,
En première ligne pour les usager.ères
30 % de grévistes le 2 juin et encore en grève
Le 3 juin...
Suite à la relance des syndicats sur ses obligations en matière de santé au travail, la ville a enfin répondu en refusant :
- La création d’effectifs supplémentaires ;
- La réduction du temps d’exposition aux pénibilités de contraintes émotionnelles fortes spécifiques à un métier à prédominance féminine alors qu’elles répondent à des usagers de plus en plus excédés par le manque de réponse et de présence dans les services publics de proximité en sous effectifs eux aussi
- La mise en place immédiate de temps de pause plus importants entre chaque appel.
Seuls quelques micro points des demandes des syndicats ont été acceptées comme pistes de travail par la DDCT.
Des réponses insuffisantes !
Les agent.es réuni.es en réunion d’information intersyndicale vendredi 23 mai ont exprimé leur colère quant à l’absence de réponse immédiate sur le droit de pause entre chaque appel (60 à 100 appels par jour). Après un an d’alertes, une expertise indépendante pour risque de danger grave, une intersyndicale mobilisée dans les instances santé travail (FSSSCT centrale et DDCT), que faut-il de plus pour que la ville protège et accompagne ses agent.es ?
Les téléconseiller.res du 3975, en grève pour :
- Des mesures immédiates afin d’améliorer la qualité de vie au travail (pauses plus longues, et post appel plus long) ;
- Un niveau 2 d’expertise pour toutes les directions, afin d’assurer avec le 3975 la qualité du service public
- La création de 10 emplois ;
- Le retour à la sujétion 6 (qui existait avant le nouveau règlement du temps de travail appliqué en 2022) au regard des pénibilités d’un métier à prédominance féminine en particulier la charge émotionnelle.
La ville n’a pas répondu au préavis de grève, de quoi s’interroger sur l’existence d’un dialogue social à la ville !!!
Les agent.es interpellent le Conseil de Paris
A l’heure où certains veulent privatiser des services publics et continuer à les dégrader, il est urgent que les élu.es du Conseil de Paris défendent la qualité du service public en donnant les moyens aux téléconseiller.res de bien travailler.
À l’heure où un rapport de l’Assemblée Nationale appelle à prendre en compte enfin les pénibilités des métiers à prédominance féminine (1), il serait cohérent que le Conseil de Paris, engagé dans le plan égalité de la ville de Paris, redonne les sujétions nécessaires à la santé des agent.es de ce service à plus de 80 % féminin.
Le Conseil de Paris doit donc prendre des mesures pour protéger la santé des agent.es et garantir la qualité du service public.
Alors… que décideront les Conseillers de Paris ?
(1) Commission des affaires sociales sur la proposition de loi visant à reconnaître la pénibilité des métiers « féminisés »,